Projet Gallieni Bagnolet (93170).

Projet Gallieni (Bagnolet 2025).

La Porte de Bagnolet est aujourd'hui l'un des carrefours les plus denses de la Métropole du Grand Paris, traversé chaque jour par 300 000 véhicules. Longtemps marqué par le béton, les infrastructures routières et le centre commercial, ce secteur fait l'objet d'études pré-opérationnelles permettant d'aboutir à un scénario de réaménagement du secteur devant améliorer la santé environnementale.

Le but? Réduire la pollution et le bruit, végétaliser le quartier, reconnecter Paris et Bagnolet et redonner une échelle plus humaine aux espaces publics.

Pour accompagner cette transformation, le collectif d'artistes Douze Douze basé à Bagnolet a imaginé et peint plusieurs fresques sur les piliers du viaduc de l'autoroute A3 et autour de l'échangeur. Telles des vitraux d'une cathédrale faite de béton, elles colorent un lieu jusque-là perçu comme hostile, en proposant des images qui vous invitent à regarder autrement le quartier dans lequel vous vivez ou que vous traversez.

→ Ces œuvres illustrent un espace public qui se réinvente, ouvert à la création et au bien-être de toutes et tous.

Be Cloud

Projet By art et Perial Bagnolet (2025).

Une fresque artistique réalisée par le collectif Douze Douze et Gilbert Petit transforme ce bâtiment « BE CLOUD » en véritable totem de la culture vivante de la ville.

Gilbert Petit, artiste de Bagnolet engagé dans des actions sociétales et culturelles locales y insuffle une énergie créative ancrée dans le territoire.

Projet réalisé en collaboration avec By art.fr

Projet : Engumba / Mungini - Investir et s'approprier la ville

Plus de 15 millions d’habitants à Kinshasa : l’urbanisation grandissante en RDC pose la ville comme espace clé, saturé, dans lequel l’architecture, les constructions anarchiques, les routes, créent un espace en constante évolution. Des problématiques similaires se posent à Lubumbashi qui s’est développée autour des mines et industries de transformation, à Bukavu qui accueille de nombreux déplacés (2 millions d’habitants dans une ville conçue pour en accueillir 200 000), et à Goma où existe aussi un risque sismique/volcanique (cf description détaillée en annexe).

Se questionnant sur la place de l’art et de l’image dans la ville, l’IF RDC et le Goethe Institute souhaitent développer un projet autour du street art, médium artistique par excellence qui favorise un lien fort entre l’artiste graffeur, la rue et la population urbaine tout en posant la question de la liberté de création. « Engumba » signifie « Ville » enlingala (parlé à Kinshasa) et « Mungini » en swahili (parlé dans les 3 autres villes).

Dans le but de créer des synergies, un graffeurfrançais et un graffeur allemand animeront conjointement avec un graffeur local expérimenté dans chacune des antennes de l'IF (4 villes) des ateliers à destination de graffeurs et artistes visuels dans le but d'améliorer leurs compétences techniques et de créer une émulation sur le plan de la création. Le projet vise à valoriser l’espace urbain comme lieu de création et à développer des échanges fructueux entre artistes.

Lubumbashi/ centre d’art de Biassassa.